"Uma cidade muda não muda" : mulheres, graffitis e espaços urbanos hostis

Abstract

"A Mute City Doesn’t Change: Women, Graffiti and Hostile Urban Spaces" applies a reading of graffiti while the urban phenomenon in dialogue with a city structure as a space for disputes from a gender perspective. It seeks to contribute to a discussion about the transition of women to the public environment because of graffiti artists that give new meaning to these spaces, supported by the representation of enterprises about a city thought and planned according to an idea of human universality, that is, a hegemonic perspective of sex male over female. Thus, the main objective of Thesis is to identify the spaces hosted in the presence of women in the public space of the city and reflect on the resistance of the graffiti artists to these open spaces through the claim of an agency in the city. For this, a methodology used was the observation of the usual uses and graffiti speeches in Grande Aracaju - SE, through the photographic and filmic record of their limitations in the urban environment, going through different paths next to them, and also only, in order to understand the practice of graffiti as a tool of representation, contestation and female expression. Compare me during these trajectories with an urban structure that meets a masculine planning logic that is not gender sensitive, which imposes on women a transit full of permissions, which it presents in this Thesis through Photographic Boards, arranged in assemblies of the images collected in the field. A research has resulted in the understanding that how graffiti refreshes and transgresses different hostile spaces for women, a guide to feelings of resistance and sorority, through the claim of an aestheticized agency and particular dynamics of dialogue and action in the city.

"Une Ville Muette ne Change Pas: Femmes, Graffitis et Espaces Urbains Hostiles" applique une lecture du graffiti tandis que le phénomène urbain en dialogue avec une structure de ville comme espace de conflits dans une perspective de genre. Il vise à contribuer à un débat sur la transition des femmes vers l'environnement public «à cause des graffeurs qui donnent un nouveau sens à ces espaces, soutenus par la représentation d'entreprises autour d'une ville pensée et planifiée selon une idée d'universalité humaine, c'est-à-dire une perspective hégémonique du sexe mâle sur femelle. Ainsi, l'objectif principal de Thesis est d'identifier les espaces hébergés en présence de femmes dans l'espace public de la ville et de réfléchir sur la résistance des graffeurs à ces espaces ouverts à travers la revendication d'une agence dans la ville. Pour cela, une méthodologie utilisée a été l'observation des usages habituels et des discours graffitis à Grande Aracaju - SE, à travers le dossier photographique et filmique de leurs limites en milieu urbain, en empruntant différents chemins à côté d'eux, et aussi uniquement, afin de comprendre la pratique du graffiti comme outil de représentation, de contestation et d'expression féminine. Comparez-moi au cours de ces trajectoires avec une structure urbaine qui répond à une logique de planification masculine non sensible au genre, qui impose aux femmes un transit plein d'autorisations, qu'il présente dans cette Thèse à travers des Tableaux Photographiques, disposées en assemblages des images collectées sur le terrain. Une recherche a permis de comprendre comment le graffiti rafraîchit et transgresse différents espaces hostiles pour les femmes, un guide des sentiments de résistance et de sororité, à travers la revendication d'une agence esthétisée et d'une dynamique particulière de dialogue et d'action dans la ville.