Territórios do samba e relações intergeracionais: estilo de vida, sociabilidades e economia socioafetiva

Abstract

The central objective of this Thesis is to propose a reading of youth, lifestyles and sociabilities from a bias of intergenerational relations, through the practice of listening, playing, producing, reproducing, consuming, circulating, exchanging and experiencing samba through the city of Aracaju, Sergipe, Brazil, as a practice of sociability, identity and economy linked to the sound memories of musical repertoires of the African diaspora, which are also configured as a practice of territorialization. I start from the idea that a part of the youth of diachronic generations of the globalized world, from contexts of peripheral neighborhoods, with markedly ethnic-racial and afro-descendant characteristics, build musical careers in favor of their autonomies, as a culture of resistance and social existence. These are forms of assemblages that permeate sociabilities, since knowledge about certain knowledge is transmitted from generation to generation, just like leisure, creativity and aestheticization in the face of precarious conditions historically experienced. The methodology used is that of field work, based on direct and participatory observation. I also use interviews, informal conversations, obedience and access to the official social networks of the “local samba” protagonists, as a resource to help me understand. Among the results, it was possible to observe that the taste for the samba genre is processed and re-signified in an intergenerational way, mainly through social and cultural exchanges between youths from peripheral territories, with markedly ethnic-racial and afro-descendant characteristics as a lifestyle. In addition, the musicality of samba is activated through creativity, aestheticization and sociability relations as an alternative for employability. That is, the process of autonomy in the face of the precariousness of work relationships is something that also implies the sharing of relational, disparate, changing and hybrid musical trajectories between different generations.____________________________________________________________________

L'objectif central de cette Thèse est de proposer une lecture de la jeunesse, des modes de vie et des sociabilités à partir d'un parti pris des relations intergénérationnelles, à travers la pratique de l'écoute, du jeu, de la production, de la reproduction, de la consommation, de la circulation, de l'échange et de l'expérience de la samba à travers la ville d'Aracaju, Sergipe, Brésil, comme une pratique de sociabilité, d'identité et d'économie connectée aux mémoires sonores des répertoires musicaux de la diaspora africaine, qui se configurent aussi comme pratique de territorialisation. Je pars de l'idée qu'une partie de la jeunesse des générations diachroniques du monde globalisé, issue de contextes de quartiers périphériques, aux caractéristiques nettement ethnico-raciales et afro-descendantes, construit des carrières musicales au profit de ses autonomies, en tant que culture de résistance et l'existence sociale. Ce sont des formes d'assemblages qui imprègnent les sociabilités, puisque les savoirs sobres certains savoirs se transmettent de génération en génération, tout comme le loisir, la créativité et l'esthétisation face à la précarité historiquement vécue. La méthodologie utilisée est celle du travail de terrain, basée sur l'observation directe et participative. J'utilise également des entretiens, des conversations informelles, l'obéissance et l'accès aux réseaux sociaux officiels des protagonistes de la "samba locale", comme ressource pour m'aider à comprendre. Parmi nos résultats, nous pouvons observer que notre générosité a été traitée et re-signifiée de manière intergénérationnelle, principalement à travers des problèmes sociaux et culturels chez les jeunes des territoires périphériques, avec des caractéristiques nettement ethnico-raciales et afro-descendantes comme mode de vie. De plus, la musicalité de la samba est activée à travers la créativité, l'esthétisation et les relations de sociabilité comme alternative à l'employabilité. C'est-à-dire que le processus d'autonomie face à la précarité des relations de travail est quelque chose qui implique aussi un partage de trajectoires musicales relationnelles, disparates, changeantes et hybrides entre différentes générations.