Geopolítica da diáspora: trabalho imigrante no curso da crise estrutural

Abstract

El crecimiento de los procesos migratorios entre fronteras es una de las imágenes más difundidas de la producción del espacio en las últimas décadas. Bajo los conceptos de inmigración o migración internacional, las imágenes de hombres, mujeres y niños concentrados en las fronteras de los Estados Unidos y Europa han marcado el período posterior a 2008 como definitorio de un nuevo contexto de diáspora. Extraños que llaman a las puertas de las decadentes estructuras de bienestar social europeo y de los beneficios del cambio internacional del dólar. Los principales análisis sobre esta tendencia migratoria se han basado en el concepto de crisis migratoria. Este enfoque atribuye la producción de barbarie y degradación social a los propios grupos y caravanas de inmigrantes, desviando la atención de las determinaciones más complejas que generan las movilizaciones entre fronteras. La crisis pierde la sustancia que la vincula al capital en su fase más antagónica y pasa a ser interpretada como una externalidad susceptible de solución. Desde la perspectiva de una crisis migratoria se fundamentan políticas de control internacional que promueven el militarismo y la perpetuación de la degradación y la negación del empleo asalariado. Es en la crítica que posiciona las migraciones internacionales en la materialidad y las transformaciones del mundo del trabajo donde se ubica esta investigación. Las categorías centrales que sustentaron el análisis: crisis, trabajo y espacio, demuestran que la fase sistémica actual, determinada por la crisis estructural, genera tendencias hacia la producción de excedentes poblacionales en constante movilización. La crisis representa el desborde del capital al reproducir las contradicciones que se manifiestan como barbarie en el espacio. Los datos evidenciaron un aumento en el número de inmigrantes en regiones que, en décadas anteriores, no se consideraban receptoras. Las nuevas determinaciones del capital en crisis, especialmente a partir de su última reestructuración global con la crisis financiera de 2008, se combinan con el desarrollo desigual y combinado para generar lo que se ha denominado espacios del desborde: fronteras militarizadas, ciudades y zonas metropolitanas donde se concentran procesos de trámite burocrático y ayuda humanitaria. En las ciudades de Aracaju, en Brasil, y Ciudad de México, en México, la realidad concreta de colombianos, venezolanos, cubanos, ecuatorianos, haitianos, angoleños, nicaragüenses y hondureños fue analizada desde una perspectiva crítica, a través del materialismo histórico y dialéctico. La crisis diseccionó la geopolítica como un mecanismo de control internacional del trabajo, bajo el peso imperialista y militarista que reordena la producción desigual del espacio. Asimismo, confrontó el concepto de diáspora al entenderlo como movilización, y por ende, como una de las formas asumidas por la movilidad del trabajo en el espacio.

La croissance des processus migratoires transfrontaliers est l'une des images les plus répandues de la production de l'espace au cours des dernières décennies. Sous les concepts d'immigration ou de migration internationale, les images d'hommes, de femmes et d'enfants regroupés aux frontières des États-Unis et de l'Europe ont marqué la période post-2008 comme révélatrice d'un nouveau contexte de diaspora. Des étrangers frappent aux portes des structures de protection sociale européennes déclinantes et des avantages du système monétaire international basé sur le dollar. Les principales analyses de cette tendance migratoire se sont appuyées sur le concept de crise migratoire. Ce cadre attribue la production de barbarie et de dégradation sociale aux groupes et caravanes de migrants eux-mêmes, en détournant l'attention des déterminations plus complexes qui sous-tendent les mobilisations transfrontalières. La crise perd sa substance liée au capital dans sa phase la plus antagonique et devient interprétée comme une externalité pouvant être résolue. Sous l’angle d’une crise migratoire, se fondent des politiques de contrôle international favorisant le militarisme et le maintien de la dégradation et du refus de l’emploi salarié. C’est dans la critique qui place les migrations internationales dans la matérialité et les transformations du monde du travail que s’inscrit cette recherche. Les catégories centrales qui ont soutenu l’analyse : crise, travail et espace, montrent que la phase systémique actuelle, déterminée par la crise structurelle, produit des tendances à la génération d’excédents de population en mobilisation permanente. La crise reflète le débordement du capital en reproduisant des contradictions qui apparaissent comme barbarie dans l’espace. Les données ont révélé une augmentation du nombre de migrants dans des régions qui, au cours des décennies précédentes, n’étaient pas des destinations réceptrices. Les nouvelles déterminations du capital en crise, notamment depuis sa dernière restructuration mondiale avec la crise financière de 2008, se combinent avec le développement inégal et combiné pour générer ce qui a été appelé des espaces de débordement : des frontières militarisées, des villes et des zones métropolitaines où se concentrent les processus administratifs et l’aide humanitaire. Dans les villes d’Aracaju, au Brésil, et de Mexico, au Mexique, la réalité concrète de Colombiens, Vénézuéliens, Cubains, Équatoriens, Haïtiens, Angolais, Nicaraguayens et Honduriens a été analysée sous un prisme critique, à travers le matérialisme historique et dialectique. La crise a disséqué la géopolitique comme un mécanisme de contrôle international du travail, sous le poids impérialiste et militariste qui réorganise la production inégale de l’espace. De même, elle a confronté le concept de diaspora en le comprenant comme une mobilisation, et donc comme l’une des formes prises par la mobilité du travail dans l’espace.